Gland, le retour
Vases communicants
Dans notre chambre, nous tenons à conserver nu le mur face au lit.
Cependant,
alors qu'un chantier en plusieurs épisodes va accaparer le grand séjour,
j'ai dû concentrer tout notre fatras dans les petites pièces.
Pas feng-shui pour un yuan.
Le séjour en revanche est devenu extrêmement zen.
Je suis tellement séduite par le houssage plastique qu'on nous a concocté
que j'aimerais le conserver : les meuble gommés, c'est l'espace qui prend possession de la pièce.
Panache
Le ciel panaché a un certain panache ce soir.
Avec en son cœur une fulgurance lumineuse vraiment très réussie.
(Depuis le séjour de notre appartement)
En fait de panache, il s'agissait d'une crête, comme a su le voir PP qui m'a offert ce montage :
Une série de billets très "perroquet" donc.
Effet perroquet
Du jaune en mon jardin
Au fil du temps
35 ans après la mort de mon grand-père,
j'utilise son fil de pêche pour suspendre "Dépouille n°1".
Le flash parti par erreur seul le révèle.
Issu d'un temps où nous portions des montres Lip
et où Manufrance sur les boulevards à Valence régnait sur nos loisirs.
(J'imagine la tête de Papi devant cette chose totalement incompréhensible.)
Du monde au balcon
Cet hiver, le froid vif et prolongé a anéanti quasiment toutes mes succulentes
mal protégées par la serre de balcon,
bien que j’ai doublé le plastique de celle-ci par une housse cousue dans du voile d’hivernage.
Tous ces petits pots à arroser l’été et à rentrer l’hiver, j’en avais soupé.
Tout ça pour les retrouver dévastés ce printemps...
Je me suis consolée en installant deux grandes balconnières
plantées de vivaces variées censées résister à l'hiver comme à l'été
(avec comme prise de risque un laurier rose pour le plaisir).
Nous profitons maintenant de la vue sur deux petits jardins paysagés comme des grands.
J’ai mis longtemps à trouver la jardinière idéale.
Je la voulais spacieuse, haute mais légère.
Je n’aurais pas cru opter pour le plastique.
Pourtant, sa légèreté m’a convaincue, son format me convenait,
comme son aspect, ainsi que sa réserve d'eau évitant les débords.
Il s’agit d’une coque doublée, épaisse, ondulée et granuleuse façon ciment.
Affreusement chères toutes ces balconnières !
J’ai bénéficié d’une erreur d’étiquetage et au lieu de 105 euros je les ai payées 85 chacune,
mais c’est un vrai budget que viennent alourdir terreau et plantes.
Instantanés d'atelier
Liaisons formelles
De la représentation d'époque à la réalité d'aujourd'hui,
des poteries vintages (pied de lampe W-G brocante, céramiques ebay)
comme si elles sortaient de l'atelier du potier du panneau textile.
Dont une magnifique coupe tripode zoomorphe signée G.F. pour Gabriel Fourmaintraux.