Carnavalade
Délire pileux
Malle à doudous
Pour réunir et mettre hors poussière les petits doudous des enfants
j’ai confectionné deux malles à roulettes sur le même modèle :
1 panière + 4 roulettes (BHV) + 2 tasseaux + ficelles
+ toile à matelas + élastique + ficelles + 1 anneau de rideau + 1 bouton
Un bouton différent cousu sur la patte pour que l'enfant identifie sa malle.
Un anneau en bois au bout d'une lanière pour que l'enfant puisse la tirer où il veut.
Un élastique habillé de toile pour accrocher les plus petits doudous au couvercle.
Louise, Artémis et moi
Dans la famille polymamelliforme, on demande la grand-mère.
(Les mamelles, le retour)
Artémis
Le belle Artémis (assimilée à Diane), jumelle d’Apollon.
L’Artémis du type de celle d’Ephèse est pourvue des attributs répétés
de son statut de déesse nourricière de la fertilité.
Elle règne sur la nature sauvage et les bêtes hors du joug masculin
ce qui a contribué à faire d’elle la déesse de la castration pour les psychanalystes.
La prise en charge de la castration délivrant de toute forme de soumission
fait accéder véritablement au langage, au langage de l’inconscient.
Artémis porte son temple sur la tête, il est soutenu par la parole.
“Sur sa poitrine il y a le fameux présentoir constitué de trois rangées de testicules de taureau.
Il symbolise l’assomption de la castration, le dépassement de l’Œdipe, l’Autre jouissance ;
c’est cette assomption de la castration qui marque le moment
où le désir cesse d’être soumis à l’idéal paternel.”
Un développement passionnant à découvrir ici :
http://www.psychanalyse-paris.com/926-Artemis-d-Ephese-deesse-de-la.html
(Les mamelles étaient donc des couilles !)
Au vrai chic parisien
Une carte trouvée dans la maison de campagne (carte Dia, Paris).
“Notre Dame et les bouquinistes”
Paris clichés comme chez Minelli, artificiel et enchanteur.
Carte signée Aldo Raimondi (1902-1998)
Aquarelliste italien réputé pour ses paysages et ses scènes de genre,
illustrateur et affichiste au réalisme poétique,
et portraitiste des personnalités de son époque.
Quand Caroline et ses amis visitent la capitale, c’est ce genre de Paris qu’ils semblent traverser.
Des bois dans les bois
C’est la saison des mues chez les cerfs.
Je fouille fébrilement les alentours espérant découvrir l’autre bois,
celui qui déséquilibre l’animal qui cherche alors à le faire tomber à son tour.
Mais sans succès.
J’en ai trouvé deux beaux et beaucoup de vieux à moitié rongés.
Les beaux s'enlacent sur la fenêtre haute du séjour
tandis que les vilains s'accrochent à la façade du fournil.
Les bêtes se font la belle
Raynaud dans le métro
Une toute petite salle d’eau à l’entrée de la chambre parentale
avec douche et lavabo se ferme avec un rideau vintage (brocante).
Étrangement ouverte à l’origine sur la chambre
nous en avons modifié l’accès pour libérer le mur et retrouver une logique.
Au carrelage métropolitain qui nous tentait mais au prix excessif
on a préféré le carreau carré qui a le même biseautage (Leroy-Merlin).
En multipliant les reflets lumineux, le biseau agrandit l’espace.
Il recouvre sans discontinuité l’intégralité des parois, du sol au plafond,
jusqu’au retour au-dessus de l’entrée.
Un petit côté Jean-Pierre Raynaud.
Le plafonnier était celui de l’entrée quand nous avons acheté
et l’applique était le plafonnier de la cuisine,
ce sont les tout simples semi-globes opaques d’antan.
Petits miroirs ronds (BHV) pour que les enfants eux-aussi se voient,
porte-serviette rond (BHV), tapis rond (BHV)
et meuble avec lavabo encastré (Leroy-Merlin) choisi pour son encombrement minimal.
Le rond, comme une bulle d'air dans l'eau, est la forme qui a été privilégiée.
Revêtement des murs uniforme et lumière généreuse “repoussent” les murs :
qui croirait que ce cabinet de toilette ne fait que 103 x 82 + un bac de 65 X 67 ?